Choisir les appareils qui consomment le moins
Quand on achète un nouvel appareil, on a tendance à regarder souvent le prix, la marque, parfois le look, mais on oublie ce qu’il va consommer une fois branché c’est pourtant là que tout se joue : la facture d’électricité, sur la durée.
Il faut avoir le réflexe simple de jeter un œil à l’étiquette énergie, une indication très importante. On la trouve partout : sur les lave-linges, les réfrigérateurs, les télés, les ampoules… elle indique la classe énergétique, de A (économe) à G (très gourmande).
C’est le détail qu’on néglige de temps en temps qui permet de repérer vite ce qui est réellement efficace. Depuis 2021, même les ampoules et les LED y ont droit. Ça aide beaucoup à comparer deux produits sans se fier uniquement au prix d’achat.
Les appareils qui consomment le plus
Certains appareils sont de vrais gloutons en énergie, on ne s’en rend pas toujours compte, pourtant les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Frigo + congélateur : environ 350 kWh/an
Congélateur seul : 300 kWh/an
Sèche-linge : 300 kWh/an
Lave-vaisselle : 190 kWh/an
Télé : 190 kWh/an
Réfrigérateur : 170 kWh/an
Plaques vitrocéramiques : 160 kWh/an
Four : plus de 150 kWh/an
Lave-linge : 100 kWh/an
Micro-ondes : autour de 40 kWh/an
Ces valeurs sont des moyennes, bien sûr, mais elles donnent une idée claire de ce qui pèse sur la facture.
Comment réduire sa facture électrique
Pour tout ce qui est froid, il faut déjà choisir la bonne taille, un frigo trop grand pour deux personnes va tourner pour rien et éviter de le coller contre un mur ou prêt d’un four, l’air doit circuler sinon il chauffe et consomme plus.
Pour un linge il est inutile de tout laver à 60 °C, les programmes “éco” suffisent largement, et à 30 °C le linge ressort propre, avec un séchage à l’air libre c’est gratuit et bien plus doux pour les tissus.
La vaisselle, pareil les plus récents sont plus économes qu’un lavage à la main, à condition de bien les remplir et de nettoyer les filtres. Bien sûr, ne pas utiliser le programme intensif par défaut, celui à 50 °C consomme presque deux fois moins.
En cuisine, quelques réflexes suffisent, couvrir les casseroles, cuir plusieurs plats en même temps, évite le mode pyrolyse du four. C’est simple, mais ça change tout.
Les appareils connectés : petits mais nombreux
Télé, console, ordinateur, box internet, assistants vocaux… tout ça reste branché en permanence. Individuellement, ce n’est pas énorme, mais mis bout à bout, ça compte.
Les veilles consomment de l’électricité sans qu’on s’en rende compte. Débrancher quand on ne s’en sert pas peut faire économiser une centaine d’euros par an.
Et attention aux applis et services qui tournent en arrière-plan. Même téléphone éteint, certains continuent à consommer un peu. À la fin de l’année, ça finit par se voir.
L’éclairage et le chauffage, les deux gros postes
Les ampoules LED, c’est un investissement qui vaut le coup. Elles durent longtemps et ne consomment presque rien. Éviter d’éclairer toutes pièces, choisir des abat-jours clairs, et profiter du soleil tant qu’il y en a.
Le chauffage, lui, reste le plus gros poste de dépense. Installer un thermostat programmable reste une bonne chose à faire : il évite de chauffer quand il n’y a personne. Fermer les volets la nuit, purifie les radiateurs, et si possible changer les plus vieux.
Les nouveaux modèles consomment moins pour un confort bien meilleur. Pour aller plus loin, ajouter une autre source de chaleur comme un poêle à bois, une pompe à chaleur, selon le logement.
Faire quelques travaux d’isolation, c’est aussi un très bon investissement. Mieux isoler, c’est garder la chaleur, donc moins chauffer. Des aides comme MaPrimeRénov’ peuvent couvrir une partie des coûts.
En résumé
Faire attention à sa consommation, ce n’est pas vivre dans le froid ou se priver. C’est juste une question d’habitude.
Choisir un appareil bien classé, éviter le gaspillage, couper les veilles, entretenir ce qu’on a déjà : tout ça finit par faire une vraie différence.
Au final, l’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne dépense pas.